Encore au moins trois semaines avant un possible déconfinement… Cela peut sembler long et sans fin pour certains d’entre nous. Nous passons par un panel d’émotions, allant de colère à la tristesse, du dégoût à la lassitude. Bref, le moral n’est pas au beau fixe et c’est normal! Notre liberté extérieure est restreinte et cela nous coûte. Nos sensations coupées de la vie sociale sont marquées par des absences : les bruits des enfants dans le parc, les odeurs de barbe à papa et de gaufre de la fête foraine, les cris d’enfants joyeux des anniversaires, les discussions des bistrots, les embrassades, les poignées de mains chaleureuses… Le printemps est là mais nous ne pouvons pas y goûter allègrement en nous promenant tout simplement dans la rue. Nous pouvons ressentir un isolement, une solitude qui est réelle.
Comment combler ce vide? Comment retrouver le goût des choses simples?
Notre corps a de la mémoire, une mémoire olfactive, gustative, visuelle, sonore et tactile. Notre nature est complexe et riche. Utilisons-la. Oui mais comment ?
En ouvrant nos fenêtres intérieures. Elles sont immenses et sans fond. Pour vous y aider, faisons appel à la poésie, au chant, à la musique et à la danse. L’art a cette capacité incroyable de nous élever et de colorer notre quotidien pour le rendre acceptable et vivant.
L’art, c’est le plus court chemin de l’homme à l’homme.
André Malraux
Le grand art de la vie est la sensation de sentir que nous existons, même dans la douleur.
George Gordon Byron
Nous vous proposons donc une balade poétique. Laissez-vous porter !
Pour commencer, prenez le temps de vous replonger dans les poésies de votre enfance en lisant l’article suivant
Confinement, slam et poésie : la grande évasion, rédigé par Marine Balansard et Anne Jauffret dans France soir, le 10 avril.
La poésie c’est suivre son cœur en allant à la fête.
Christian Bobin
Poursuivez votre chemin en naviguant sur le site Poésie de notre enfance et redécouvrez les poèmes de Maurice Carême et bien d’autres mis en chanson par Grégoire.
Maurice Carême

Emile Verhaeren

Théodore de Banville

Au coin d’une rue, arrêtez-vous un instant pour écouter et laissez entrer le soleil chez vous avec la symphonie confinée.
Dans un jardin, asseyez-vous sur un banc et partagez ce moment d’intimité avec un père et sa fille sur la chanson “C’est quoi la vie” d’Aldebert
Enfin, vous êtes arrivés à l’Opéra, vous êtes assis sur un beau fauteuil rouge pour une soirée extraordinaire: le ballet des confinés.
Nous vous laisserons finir votre journée en présence d’un bon livre ou alors dans les bras de Morphée. Nous espérons que ce petit voyage artistique vous aura donné un peu de beauté dans votre journée!
Marie Poidatz, co-fondatrice du Réseau des Parents